jeudi 19 août 2010

Ces feux qui ne passent jamais au vert

En tant que cycliste je respecte le code de la route. Je roule donc sur la chaussée, tout comme une voiture (et pas sur le trottoir, ce qui est interdit si on a plus de 8 ans).

Je respecte aussi les feux rouge. Je ne double pas les voitures à l'arrêt au feu, je reste sagement à ma place et j'attends que ça soit mon tour de passer (comme au démarrage je suis plus rapide qu'une voiture ou même une moto, je dois juste faire attention et laisser une marge de sécurité plus importante qu'avec un vélo normal).

Mais voilà, sur mon trajet maison - travail, il y a deux feux sensitifs. Et si je suis seul, sans voiture (ce qui arrive souvent le dimanche), ces feux ne passent jamais au vert pour moi. Bizarrement celui de la voie opposées passe du vert au rouge, afin de laisser passer les piétons imaginaires (qui en plus disposent d'un bouton pour indiquer qu'ils veulent traverser).
Et moi je reste au rouge, tout le temps.

Alors j'ai le choix : soit je grille le feu rouge quand l'autre est aussi rouge, au risque de me prendre une amende de la part d'un policier demeuré ; soit je descend du vélo et je traverse à pied. J'ai choisi la seconde solution, qui est certes la moins pratique mais la plus sécurisante.
Mais franchement, ça serait tellement mieux si les feux étaient normaux... Il faudra que je prévienne les maires de Cournon et du Cendre de cet état de fait, si ça se trouve ils n'en savent rien.

mardi 17 août 2010

Presque 500 km et encore plus de plaisir !

Ça faisait longtemps que je n'avais pas posté. J'approche doucement des 500 km au compteur. Doucement parce que pendant deux semaines j'ai travaillé comme un fou, en faisant mes horaires de travail plus ceux de mon collègue parti en vacances. Travail 7 jours sur 7. Et oui, il y a des gens qui trouvent normal d'aller faire leurs courses un dimanche (ce que je trouve honteux pour ma part, à moins d'aller chez un petit commerçant dont seul le patron travail ce jour là).
Il faut croire que certains pensent encore qu'on est payé plus chers et qu'on est volontaire pour travailler ce jour là (LOL).

Bref, deux semaine de grosse fatigue (être boucher n'est pas un métier reposant). Avec des horaires qui me laissaient peu de temps libre. Et donc pas forcément l'envie ou le courage de prendre le vélo pour aller au boulot. Les 40 minutes (trajet aller-retour matin et après-midi) que me font gagner la voiture étaient trop précieux pour moi.

Je l'ai quand même pris un peu, histoire de bouger. Parce que mine de rien on piétine énormément au travail, et je commençais à me sentir coincé.

J'ai découvert une nouvelle fonction de mon vélo : lorsque je diminue l'assistance sur auto et que j'appuie en permanence sur l'easy start, le moteur tourne à fond en permanence. Il pousse tellement fort que je n'arrive à pédaler réellement (c'est à dire sans entendre le cliquetis de la roue libre) que si je force comme un malade. C'est vraiment excellent ! Par contre ça fait mal à la main assez rapidement, et ça empêche d'utiliser la main gauche pour faire autre chose (sinon on coupe l'assistance). Il faudrait un système qui permette d'enclencher cette fonction sans avoir besoin d'appuyer en permanence sur la gâchette.

J'ai aussi pu faire un peu la course avec un vrai vélo de course. Dessus il y avait un gars à priori sportif. Sans être digne du tour de France (sans vélo électrique ^^) il avait l'air d'avoir une bonne habitude.

Il m'a doublé sur la piste cyclable dans Cournon d'Auvergne, sur le plat. Normal, mon moteur est conçu pour respecter la lois, il se coupe donc vers les 25 km/h (plus ou moins selon la situation).
Je décide de faire le test que j'avais envie de faire depuis tellement longtemps. Je coupe l'assistance sur auto, j'enclenche l'easy start et le moteur me propulse tout seul (même si je dois encore pédaler, mais c'est pour la forme). Le gars devant va encore plus vite que moi, je dois donc me mettre à pédaler très fort moi aussi pour au moins suivre le rythme (en allant sur le plus petit pignon histoire de pouvoir forcer un peu).

Puis viens la fameuse côte à la sortie de Cournon d'Auvergne en direction de Lempdes. Toujours avec l'easy start à fond je rattrape petit à petit le cycliste de course.
Puis je le double, un peu avant le milieu de la montée. Lorsque j'arrive en haut je jette un coup d'oeil : il est en danseuse et force comme un fou.

Loin de moi l'idée de me vanter de quoi que ce soit : il n'y a aucune gloire à retirer au fait de doubler un cycliste quand on est équipé d'un vélo à moteur. Mais c'était un test que je voulais faire : est-ce que je suis plus rapide qu'un vélo de course ? Sur le plat et en descente je savais déjà que non, mais il me restait à le déterminer en montée. Le verdict est donc oui : je suis BEAUCOUP plus rapide qu'un vélo de course dans une montée. Sans forcer.

D'où un gain de temps pour les gens qui habitent comme moi dans une région vallonnée. Sur Paris par exemple c'est loin d'être un gain de temps (juste une façon de rouler propre sans transpirer, et en allant au final plus vite qu'une voiture coincée dans un bouchon). Mais à la montagne même la pire côte devient une formalité, et on peut largement baisser le temps de trajet par rapport à un vélo normal.